Mestre Raposa France

Mestre raposa France

Home » Paris : fenêtres en bois à l’ancienne

Paris : fenêtres en bois à l’ancienne

Un profil pour la rénovation de fenêtres bois à l’ancienne qui conserve la tradition avec les performances techniques les plus actuelles

Paris, ville lumière, cité de l’amour, l’une des plus belles villes au monde, avec une architecture caractéristique parsemée par des belles fenêtres en bois anciennes et traditionnelles.
La rénovation de fenêtres bois à l’ancienne est simple quand l’on travaille avec des bons profils et avec des professionnels. Mestre Raposa vous présente son profil MR-IV 78, la solution parfaite pour tous vos projets de rénovation de fenêtres bois à l’ancienne à Paris ou ailleurs en France.

L’histoire de l’architecture et des fenêtres de Paris

L’histoire de Paris se lit aussi bien dans ses rues et dans la pierre de ses bâtiments que dans les livres : un monumental condensé de styles auquel personne ne peut rester indifférent.
L’Antiquité l’a légué ses thermes et ses arènes, le Moyen Âge la cloche roman de Saint-Germain-des-Prés, et la délicatesse de la Sainte-Chapelle reste témoin du miracle de la période gothique.
Mais Paris, c’est aussi le classicisme du Grand Siècle, avec ses dômes et ses frontons, le rêve de l’antique de la Renaissance, le charme du Second Empire, les percées d’Haussmann et l’architecture métallique de la Tour Eiffel, épitomé de l’Art Nouveau et la modernité annoncée de l’Art Déco, avec ses bannières de béton et de verre. Une ville qui n’arrête pas de se renouveler.

L’époque gallo-romain nous a laissé la splendeur dans les Arènes de Lutèce, qui accueillaient les jeux du cirque et les représentations théâtrales et où nous pouvons toujours voir une partie des gradins construits à l’époque de la Rome antique, mais surtout dans les Thermes de Cluny avec l’impressionnante salle du Frigidarium (bain froid) et sa voûte qui, à 14 m du sol, est aujourd’hui l’une des plus hautes constructions de ce type bien conservées.

L’art roman apporte à Paris des murs robustes et des petites ouvertures (qui plus tard seront fermées par des fenêtres en bois à l’ancienne) ainsi que l’arc en plein cintre. Peu d’édifices de cette époque subsistent, mais ceux qui sont toujours visibles méritent bien une visite. L’église Saint-Germain-des-Prés, située au cœur de Paris et du Quartier Latin, dans le 24e quartier administratif de Paris (6e arrondissement), au bout de la rue de Rennes et un de ces exemples : commencée au XIe siècle, elle est la plus vieille église de la capitale, et un bon nombre de ses pierres content les merveilles de l’art roman. Un autre exemple c’est l’ancienne église du prieuré Saint-Martin-des-Champs (XIIe siècle), à présent incorporée au Conservatoire des Arts et Métiers, dans la rue de Turbigo (3e arrondissement) où l’harmonie toute romane du chevet de l’antique abbaye peut être admirée.

L’élan gothique arrive à Paris au XIIe siècle et nous laisse les impérieuses Notre-Dame et Sainte-Chapelle.
Avec le gothique primitif du XIIe siècle, les églises deviennent plus spacieuses et plus hautes, mais leurs murs restent massifs et les ouvertures et fenêtres toujours petites (la nef de Notre-Dame est le plus bel exemple de cette période). C’est la révolution de l’arc brisé, de la voûte en croisée d’ogives, soutenue à l’extérieur par des arcs-boutants.
Le gothique rayonnant du XIIIe au XIVe siècle correspond à l’apogée de cette architecture avec son élancement, sa légèreté et de la lumière : les grandes baies, vitrées ou libres, et des rosaces aux vitraux chatoyants s’ouvrent dans des murs que maintenant ne sont plus que de minces soutiens qui se lancent vers le ciel.

Le transept et le chœur de Notre-Dame et la Sainte-Chapelle sont les joyaux de cette période, qui compte aussi avec un exceptionnel exemple d’architecture civile : la Conciergerie, ancien Palais de la cité, située au numéro 2 du Boulevard du Palais, (4e arrondissement ,75001 Paris) avec sa Salle des Gens d’Armes.
Le gothique flamboyant du XVe siècle vient annoncer la fin du Moyen Âge et l’arrivée de la Renaissance, avec ses dentelles de pierre, ses arcs en accolade ou en anse de panier, et ses voûtes aux nervures complexes. Il remplit les églises de Saint-Merri, de Saint-Séverin ou de Saint-Germain-l’Auxerrois, mais est proclamé aussi dans les hôtels de Cluny et de Sens, garnis de lucarnes ouvragées, de fenêtres en bois à meneaux et de balustrades finement sculptées.

Au XVIe siècle, Paris s’orne des charmes antiques : l’influence de l’art italien fait naître en France le goût de l’Antiquité et c’est l’heure de la Renaissance. Des colonnes et pilastres cannelés, avec ses chapiteaux ioniques ou corinthiens, des frontons curvilignes ou triangulaires et des plafonds à caissons apparaissent partout.

La mythologie est évoquée par des sculptures d’inspiration profane et des statues plus dénudées et l’arc en plein cintre revient à la mode.

À cette époque la nouvelle aile du Louvre, l’hôtel Carnavalet, au 75003 Paris, avec ses grandes fenêtres en bois à croisillons à l’ancienne, l’hôtel Lamoignon, situé au 25 de la rue des Francs Bourgeois, en plein quartier historique parisien du Marais, 4e arrondissement, et la ravissante fontaine des Innocents au numéro 43 de la rue St-Denis, 1e arrondissement de Paris, sont construits.

L’église Saint-Eustache ou celle de Saint-Etienne-du-Mont, avec son superbe jubé, représentent bien l’architecture religieuse de cette période : leur décoration imprégnée par la Renaissance, mais leur structure toujours gothique.

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, l’architecture évolue, l’influence de l’Antiquité se fait sentir encore plus forte, avec des décorations baroques puis classiques, et la symétrie et la simplicité des lignes sont en vogue dès le début, comme le montre la place des Vosges, toute entourée de belles et anciennes fenêtres rectangulaires en bois à croisillons : l’ère Classique s’installe à Paris.

Le style jésuite introduit ensuite le dôme et les décorations baroques, notamment aux églises de la Sorbonne et du Val-de-Grâce, et de 1650 à la seconde moitié du XVIIIe siècle, Paris voit se multiplier les frontons, les colonnes, les coupoles et les toits à la Mansart.

Les architectes du roi Louis XIV construisent la colonnade du Louvre, l’Institut, les Invalides, la place Vendôme, située au nord du jardin des Tuileries, marquant le début de la rue de la Paix dans le 1e arrondissement de Paris, elle aussi entourée de grandes fenêtres en bois à l’ancienne, et bien sûr le château de Versailles. Ils se chargeront aussi de la place de la Concorde et du Panthéon : sous le règne de Louis XVI, l’architecture classique ira vers davantage de simplicité, après ce qui fut une longue période rococo. Elle se rapprochera plus et plus du modèle antique sous le Premier Empire, et la Restauration n’évitera pas le pastiche, ce qui est claire à la colonne Vendôme, à l’église de la Madeleine et aux arcs du Carrousel et de l’Étoile, chacun d’entre eux évoquant sans aucun doute les grands édifices de l’Antiquité romaine.

Au XIXe siècle, l’esprit de la Renaissance et du classicisme est remis au goût du jour et le baron Haussmann transforme complètement Paris avec le percement de larges avenues, ainsi leur donnant l’éclectisme qui caractérise l’architecture du Second Empire. L’extension du Louvre mais surtout l’Opéra, construit au 9e arrondissement par Charles Garnier à partir de 1861, sont les exemples les plus aboutis et les plus monumentaux de cette synthèse : ce style, où l’ornementation occupe une grande place, se retrouve aussi dans les milliers d’immeubles dits haussmanniens.
En 1852, au début du règne de Napoléon III, le préfet Haussmann est chargé de percer des artères immenses et rectilignes de Paris, comme l’avenue de l’Opéra ou le boulevard de Sébastopol, afin de faciliter la circulation et de décourager les barricades.

Le projet qui mettait en scène tous les aspects de l’urbanisme (transformation des rues et des boulevards, des façades de bâtiments, des parcs publics, des équipements urbains et même des monuments) est fini en 1870 et donne à la ville sa forme actuelle, établissant ainsi l’image contemporaine de Paris dans le monde et jouant un rôle-clé en la création de l’aura de charme et de beauté de la capitale française.

Les principales caractéristiques de l’architecture haussmannienne mettent en scène les grands axes bordés d’arbres et d’immeubles résidentiels bourgeois de 5 ou 6 étages, avec des cafés et des boutiques au rez-de-chaussée. Ses bâtiments sont caractérisés par des balcons en fer forgé et des fenêtres en bois à l’ancienne parfaitement alignées, visant à créer la sensation de perspective. Grâce à la modernisation de la ville par Haussmann au cours du XIXe siècle, l’aspect médiéval, plutôt désorganisé ou même chaotique, de Paris a été assez effacé et un nouveau scénario urbain a été promu, ce qui a eu un impact profond sur la vie quotidienne des Parisiens.
Parallèlement, l’on assiste au développement de l’architecture métallique, bien représentée par les pavillons des Halles, au 1e arrondissement, et par l’église Saint-Augustin, au 8e arrondissement, tous les deux réalisés par Baltard, ou encore par la gare du Nord située au numéro 18 de la rue de Dunkerque, 75010 Paris.

Parmi 1880 et 1914 un nouveau courant artistique, connu sous le nom d’Art Nouveau ou Modern Style, se développe partout dans le monde. Courbes, arabesques et formes inspirées de la nature (plantes, animaux, etc.) que caractérisent cette architecture originale, colorée et richement décorée, envahissent la capitale parisienne à partir de 1900 marquant le sommet de cet art qui caractérise la Belle Epoque.

Perçu comme radical quand conçu par le célèbre architecte Hector Guimard, le Castel Béranger, un immeuble résidentiel de trente-six appartements, aujourd’hui considéré comme le principal représentant du mouvement Art Nouveau à Paris, a déclenché un débat brûlant, reflex du ressentiment largement disséminé vers ce style à l’époque.

Vu comme pervers, rompant avec toute la tradition et défiant toute convention, l’édifice fut considéré comme un vrai cauchemar, tellement qu’il fut ironiquement rebaptisé à Castel Dérangé. Il a alimenté la controverse surtout parce qu’il défiait la perception conventionnelle et ne correspondait à aucun cadre de référence familier : les gens tout simplement ne savaient pas comment le juger ! L’interaction des formes et le mélange des matériaux rendaient encore plus insolite ce beau et énigmatique bâtiment ressemblant à un château enchanté, parsemer par plusieurs fenêtres en bois à l’ancienne, quelquefois désalignées, l’unes cintrées, l’autres rectangulaires. À la fois étrange et étranger, il manquait la modération française et la tempérance et, à l’époque, n’a jamais été apprécié, malgré avoir gagné le premier prix du Concours de Façades de Paris, en 1898.
Pour se disperser, l’Art Nouveau a utilisé le métal, la pierre, la céramique ou le verre. Le style « nouille » des entrées du métro, conçus aussi par Guimard, ou les immeubles de la rue La Fontaine, près de l’ancien village de Passy, au 16e arrondissement, comme le Castel Béranger, sont aujourd’hui aussi célèbres que les décors floraux de cette époque dans les magnifiques verrières des grands magasins. Mais l’essor de l’Art Nouveau s’accompagne aussi de prouesses techniques qui sont directement liées aux progrès de la construction métallique, comme l’on peut bien voir à la Tour Eiffel avec ses 300 mètres, en 1889, et au pont Alexandre-III qui enjambe la Seine d’une seule arche, en 1900.

Dans les années 1920-1930, les Années Folles inventent l’Art Déco, un style épuré aux formes géométriques, émanant un certain classicisme, comme réponse au foisonnement de formes et d’ornements de l’Art Nouveau.
Le Palais de la Porte Dorée, au 12e arrondissement de Paris, construit exprès pour l’Exposition Coloniale de 1931, mais aussi le Palais de Chaillot (qui aujourd’hui auberge le musée national de la Marine, le musée de l’Homme et le Théâtre National de Chaillot) situé sur la place du Trocadéro au 16e arrondissement de Paris, avec ces deux pavillons de style néoclassique, séparés par une belle esplanade donnant sur les jardins du Trocadéro et offrant l’une des vues les plus mémorables sur la tour Eiffel, et le Palais de Tokyo (bâtiment qui aujourd’hui est consacré à l’art moderne et contemporain) situé au numéro 13 de l’avenue du Président Wilson, 75 116 Paris, inaugurés tous les deux pour l’Exposition Universelle de 1937, sont des exemples parfaits de l’architecture que ce mouvement laisse à Paris et en France.
Sur les Grands Boulevards, le Grand Rex est un exemple splendide de ces cinémas paysagers : sa façade ouvragée et sa décoration intérieure inspirée de villes imaginaires témoignent encore des audaces de cette période.

Au XXe siècle, Paris change le visage avec de nouvelles formes, matériaux et des bâtiments aux prouesses étonnantes :  les temps modernes sont là !
Après-guerre, et sous l’influence des grands architectes comme Le Corbusier, l’aspect des constructions se simplifie, rejetant toute ornementation, et se diversifie, utilisant des matériaux industriels comme le béton, l’acier et le verre.
De 1950 à 1970, des prouesses techniques et formes nouvelles vont changer un peu le paysage parisien : l’immense voûte de béton du CNIT à La Défense et les tours de ce quartier d’affaires au 21e arrondissement, le siège de l’Unesco construit sur pilotis au 7e arrondissement, la Maison de la Radio au 16e arrondissement, et la Tour Montparnasse au 15e arrondissement, sont les nouveaux repères dans le ciel de la capitale française.
En 1977, le Centre Pompidou, musée d’art moderne de Paris, défraye la chronique avec son esthétique hardie en plein cœur de Paris, rendant visible toute la structure de sa construction ainsi « tournante l’architecture à l’envers » et utilisant des tuyaux exposés, des supports en acier et des escaliers mécaniques en plastique pour marquer son extérieur.
Les façades de verre sont de plus en plus à la mode et plusieurs quartiers parisiens sont remodelés et modernisés : les Halles au 1e arrondissement, Montparnasse au 14e arrondissement, Grenelle avec le Front de Seine au 15e arrondissement et la Villette au 19e arrondissement, par exemple.
Sous la présidence de François Mitterrand, des grands travaux sont entrepris et Paris reçoit ces nouveaux monuments : la pyramide de verre du Louvre, la Grande Arche de la Défense, l’Opéra Bastille ou la Bibliothèque Nationale de France, mais aussi l’Institut du Monde Arabe, la Fondation Cartier et la Bibliothèque François Mitterrand, qui loge le savoir dans ses quatre tours de verre, la forme de chacune symbolisent un livre ouvert. Considérés comme controversés (ou parfois même scandaleux) ces projets, qui visaient à moderniser et à revitaliser la ville, ne sont pas si bien acceptés : le choc causé par la pyramide de verre du Louvre, en 1989, l’a même rendu la description « d’une fantaisie ridicule qui ruinerait le Louvre ».

Sous la présidence de François Mitterrand, des grands travaux sont entrepris et Paris reçoit ces nouveaux monuments : la pyramide de verre du Louvre, la Grande Arche de la Défense, l’Opéra Bastille ou la Bibliothèque Nationale de France, mais aussi l’Institut du Monde Arabe, la Fondation Cartier et la Bibliothèque François Mitterrand, qui loge le savoir dans ses quatre tours de verre, la forme de chacune symbolisent un livre ouvert. Considérés comme controversés (ou parfois même scandaleux) ces projets, qui visaient à moderniser et à revitaliser la ville, ne sont pas si bien acceptés : le choc causé par la pyramide de verre du Louvre, en 1989, l’a même rendu la description « d’une fantaisie ridicule qui ruinerait le Louvre ».
Depuis 2006, un nouveau bâtiment moderne en forme de courbe, mur végétal, façades de verre et cubes rouges et jaunes, est dessiné par l’architecte Jean Nouvel et consacré aux arts premiers : le musée du quai Branly – Jacques Chirac au 37 quai Branly, 75007 Paris ouvre ses portes et le monument brutalement contemporain surprend et étonne.

Paris a servi comme un authentique « laboratoire de recherche » où des architectes pionniers sont venus expérimenter leurs idées, depuis des centaines d’années. Cela a finalement façonné la capitale française dans une ville qui a peu de tout : si l’on regarde autour de nous, l’on peut saisir la présence d’époques différentes coexistant harmonieusement.
Par rapport à la plupart des villes métropolitaines, Paris reste une ville historique, et c’est exactement cette approche de chérir et de préserver son passé qui en a fait l’une des villes les plus visitées et aimée dans le monde.

Mais si le patrimoine historique de la capitale française, à l’image du Louvre ou du Palais Royal, par exemple, a fait sa réputation dans le monde entier, Paris cultive aussi un vrai goût et une incessante quête pour la modernité. Et la culture s’avère un formidable levier pour réinventer cette déjà belle ville et pour faire évoluer son image : il ne faut qu’à regarder les derniers exemples comme la réhabilitation des docks de Seine en Cité de la mode et du design (par le studio d’architecture Jakob & MacFarlane), au bord de la Seine, bénéficiant du plus grand roof-top de Paris, ou la fondation Louis Vuitton (par Frank Gehry, 2014) implantée, au cœur du bois de Boulogne, à deux pas du Jardin d’Acclimatation, dans le 16e arrondissement de Paris.